Pour la prochaine saison, Antik Bantik fait un tour du monde en une collection

Publié le par Love Supreme

Pour la saison printemps-été 2012, les modèles les plus emblématiques de la collection Antik Batik nous livrent leur secret. L'histoire de ces pièces nous conduit sur les routes de la soie, de l’Indonésie à l’Afrique en passant par l'Inde et l'Asie centrale. Avec sa nouvelle collection, Antik Batik affirme et confirme une nouvelle fois que ses pièces sont inspirées des histoires les plus authentiques, des matières les plus nobles, des souvenirs les plus riches et des voyages les plus séculaires. Un tour du monde que l'on ne saurait ignorer tant il s'inscrit dans la plus grande tradition de l'histoire des Hommes. A découvrir en boutique, dès avril.

 

 

Vous aurez le plaisir dédouvrir la veste Pushkar, un manteau taillé dans des boutis indiens. A Delhi, Gabriella la créatrice d'Antik Batik a choisi chaque étoffe, et particulièrement des imprimés du début du 20e siècle. Elaboré artisanalement à partir de tissus vintages, ces boutis viennent de Pushkar, village du Rajasthan, connu mondialement pour sa foire annuelle aux chameaux. Une fois  par an, un mois avant la grande fête de la pleine lune, les caravanes affluent de l'Inde entière pour cette immense foire. Les chameaux sont parés de couvertures en boutis colorés et de colliers de fleurs. 

L'inspiration ne s'arrête pas en Inde puisque la robe Samarcande est inspirée d'une précieuse nappe ouzbek dénichée au souk de Koweit city par Gabriella. Ses fleurs et ses couleurs éclatantes lui rappellent les ouvrages de sa grand-mère hongroise. Ce travail d'aiguille au fil de soie, selon la technique du "point lancé" est spécifique à Samarcande, légendaire escale de la route de la soie.

Puis retour en Inde avec la Pondichery en coton tissé artisanalement. Derrière son apparente simplicité, ce modèle est parmi les plus précieux de la collection. Et sans conteste le plus pieux ! Son étoffe est tissée à la main, sur des métiers en bois au sud de l’Inde, dans les ateliers des saris de Mère Theresa. Il faut faire vœux de patience pour passer commande : au moins deux mois sont nécessaires pour tisser vingt mètres de cette matière précieuse.

La Besace Ouarzazate, à franges en cuir balinais, nous emporte au galop sur les traces des indiens d’Amérique. Mais son inspiration vient d’ailleurs. Le travail d’application de petites pièces de cuir à fin d’ornementation, dit « cut work », et les franges sont hérités d’un collier touareg. Gabriella a acheté ce bijou ethnique au Maroc, il y a plus de 20 ans. L’anse en cuir, elle, est tressée selon un savoir faire typiquement balinais.

Enfin, passage au Kenya avec la pochette en daim tressé et rebrodé, Nairobi. Le graphisme rétro de cette pochette du soir rappelle l’élégance des années 20. Il trouve son origine les Masaï, réinterprétant la parure d’une femme girafe. Les perles de verre qui le décorent ont été brodées à la main, selon une technique indienne dite « cut dana ».

Publié dans Love Supreme de Mode

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